La « génération de thrombine » : quel intérêt pour l’exploration des thromboses veineuses ? – Actualités sur un vieux test remis au devant de la scène il y a plus de 20 ans ! - 25/02/16
Résumé |
Depuis plusieurs années, il est possible d’étudier assez simplement la capacité d’un échantillon de sang à générer in vitro de la thrombine et à l’inhiber totalement, essentiellement grâce à l’antithrombine. Il s’agit d’un phénotypage intermédiaire (placé entre les mécanismes cellulaires et moléculaires, qu’il intègre en fournissant une résultante quantifiable – et le phénotype clinique, ici la thrombose). La coagulation est permise par l’addition d’un initiateur, typiquement le facteur tissulaire, et alors à des concentrations faibles (réalistes), de l’ordre du picomolaire (beaucoup plus faibles que pour le temps de Quick). Tous les inhibiteurs plasmatiques sont pris en compte, et pas seulement l’antithrombine. Le test peut être réalisé en présence de plaquettes, de globules blancs et même de globules rouges, voire de cellules endothéliales. Pour mimer la participation de ces dernières à la régulation de la coagulation, il est possible d’ajouter des molécules impliquant le système inhibiteur dynamique de la protéine C. Le test est maintenant raisonnablement reproductible et bientôt automatisé. L’hypercoagulabilité peut se définir comme à la fois un travail thrombinique total excessif et une génération de thrombine trop rapide. Dans différents modèles et cas particuliers, il semble bien capable d’identifier et de quantifier correctement une hypercoagulabilité : traitements hormonaux, cancers y compris certaines hémopathies clonales, thrombophilie constitutionnelle ou anticorps dits antiphospholipides. Toutefois la démonstration formelle de son intérêt en clinique reste à apporter : prédiction du risque de premier événement ou de récidive et adéquation du traitement anti-thrombotique (nature et intensité).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Génération de thrombine, Thrombose veineuse
Plan
Vol 41 - N° 2
P. 114 - mars 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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